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Laisse moi te dire merci | Yaoi, Shizaya. ♥

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MessageSujet: Laisse moi te dire merci | Yaoi, Shizaya. ♥ Laisse moi te dire merci | Yaoi, Shizaya. ♥ Icon_minitimeMer 6 Fév - 23:28

Laisse moi te dire merci | Yaoi, Shizaya. ♥ Chapte10

Le vent soufflait à en perdre haleine, et sa glaciale consistance n'en était que plus dérangeant. Les nombreux commerçants restaient au chaud derrière leur comptoir, pas comme en été à hurler leurs baisses de prix et leurs nouveautés. Les étudiants ne faisaient plus de détour avant de rejoindre leur foyer, et les adultes ne se sentaient que plus réjouis en rentrant chez eux après une dure journée de boulot.
Le ciel n'était plus que ténèbres, déjà que les nuages le cachaient grisement, impossible de distinguer la lune et encore moins les étoiles. Cela était difficile même en étant dans une autre saison que celle actuelle : l'hiver. Pour la simple et bonne raison que nous nous trouvons actuellement dans la capitale du japon, riche en pollution contrairement à la campagne.

« Décidément, c'est pas mon jour de chance. »

Un jeune homme à la courte chevelure blonde et aux yeux de la même teintes cachés par des lunettes aux verres teintés, était en proie à la superbe météo qui n'avait annoncé aucune pluie. Qui sait, cela deviendra peut-être de la neige vu la basse température.
Enfin cela n'était que le début de sa chance incroyable.
Alors qu'il venait de terminer les heures supps' qu'il devait à son patron au bar où il travaille, pendant le trajet qui le conduisait jusqu'à son appartement, il assista à une scène peu recommandé pour les âmes sensibles. Ce n'était rien d'autre qu'un homme qui se faisait malmené par d'autres avant d'être entraîné dans une ruelle sombre, puis dans un bâtiment abandonné. Lui n'avait fait qu'observer ce qui se déroulait devant lui sans lever le petit doigt, mais étant prit d'une soudaine prise de conscience, il attrapa le mégot qu'il serra entre ses lèvres et le jeta à terre sans prendre la peine de l'écraser en sachant que la pluie se chargera à sa place de l'éteindre et s'engouffra dans l'édifice grisâtre.

« Eh ! Je sais pas ce que vous comptez lui faire, mais je vous déconseille de poursuivre votre plan qui a juste l'air foireux. Dit-il d'un ton calme mais qui se voulait insistant. »

Il venait tout juste de faire irruption dans la pièce où ils détenaient le jeune garçon qui semblait plus jeune que le blond. Les agresseurs avaient déjà eut le temps de l'installer sur une chaise, la seule encore en état, l'avaient attaché par des menottes bras et pieds, et lui avaient scellé la bouche d'un ruban adhésif. Il ne semblait pas blessé d'avantage que de coups de poings dans le ventre. Son joli minois avait été épargné de toute évidence. Par contre, ses vêtements avaient reçu un beau traitement, totalement lacéré. Il n'avait même plus de haut, à part sa veste qui semblait en parfait état, miraculeusement. Ses yeux d'un rouge vif regardait sans émotions la personne qui venait d'apparaître dans un costume de barman dont le nœud papillon était défait.

« Enfoiré ! Qu'est-c'tu viens foutre ici ! T'es qui d'abord ? S'écria l'un des "méchants".

- Oh ? Vous ne me connaissez pas ? J'en suis fort surpris ! Répondit l'interpellé dans un fin sourire en utilisant volontairement un ton surpris.

- Comment tu veux qu'je le sache ! Reprit l'abruti en s'armant d'une barre de fer en la pointant sur le grand blond. Vas-y, éclaire ma lanterne !

- Heiwajima, ça ne t'évoque rien ? Demanda-t-il tranquillement.

- Bah non, ça devrait ?! S'empressa-t-il de lui répondre en grognant. Et j'en ai rien à foutre de tes conneries, tu vas voir ! »

L'homme de petite taille vint se confronter au barman, hurlant toutes les insultes qui lui venaient à l'esprit tout en se précipitant sur lui, la barre brandit. Au moment de frapper, il remarqua que le blond ne bougea pas d'un pouce, et ne sembla pas non plus effrayer le moins du monde, mais cela ne l'empêcha pas d'abattre de toutes ses maigres forces l'objet sur son opposant. Ce dernier n'eut qu'un geste pour stopper son attaque grotesque : attrapant l'arme avant qu'elle n'atteigne son but, et la brisant d'un mouvement du poignet qui fit sursauter tous les occupants de la salle puant le renfermé et la moisissure.

L'un des hommes eut l'air de prendre conscience la situation au même moment que le bout de fer atteignit le sol dans un tintement sonore. Affolé et prit de tremblements, il informa de sa découverte ses amis :

« Crétin ! Tu viens de t'attaquer à Shizuo Heiwajima ! L'homme le plus fort de Tokyo !

- Q-Quoi ? C'est lui ? Paniqua celui dont un morceau de barre en fer restait en main.

- Effectivement, c'est moi. Enchanté ! S'exclama Shizuo dans un sourire qui fit peur à beaucoup. Bon.. Vous avez deux choix : Soit vous déguerpissez rapidement d'ici et que je ne vous reprenne plus à cela, soit vous passez un très, très mauvais quart d'heure en ma compagnie. C'est vous qui voyez ! »

A peine eut-il finit sa phrase que la plupart fuyait la queue entre les jambes en criant. En seulement deux secondes, il se retrouva seul dans la pièce, seul avec un jeune homme toujours ligoté et qui n'avait pas l'air si horrifié de la situation dans laquelle il se trouvait. Le grand ne pouvait pas le laisser comme ça, il pourrait très bien mourir, alors dans un élan de volonté et de gentillesse, il s'approcha de la chaise en mauvais état, et retira d'un coup qui fit grimacer le jeune homme ce qui lui bouclait la bouche.

« H-He.. Qu'est-ce que tu veux ? Dit le petit en s'enfonçant dans son siège pour tenter de s'échapper tout de même. »

Sans répondre, ni même lui accorder un regard, Shizuo se baissa et attrapa de ses deux mains les menottes qui retenaient prisonniers les pieds du brun. Les veines de ses mains ressortirent un instant, pendant qu'il serrait fortement sous les protestations du garçon qui lui disait que cela ne servait à rien et qu'il était impossible de les casser, surtout à mains nues. Juste pour le contredire, le blond les brisa, même s'il avait rencontré un peu de résistance. Il avait beau être l'homme le plus fort de Tokyo et d'avoir une force monstrueuse, on ne peut pas casser de l'acier en deux secondes ! Non, mais en dix secondes, lui il peut. L'autre ne put qu'en rester bouche bée et les yeux aussi gros et ronds que des soucoupes.

« Alors, tu es vraiment aussi fort que ça.. ? S'étonna-t-il.

- Hm, fut sa seule réponse. »

L'homme à la force surhumaine contourna le mobilier où était le garçon, puis répéta la même action que celle des chaines aux pieds, maintenant aux mains du garçon. Il repassa devant lui en croisant les bras contre sa poitrine.

« Voilà, maintenant rentre chez toi. Lui assena-t-il froidement. »

Le brun se massa les poignets, maintenant défaits de leurs liens ô combien trop serrés, puis releva la tête vers son pseudo-sauveur un instant, la rebaissa puis se leva soudainement en ayant attrapé au passage un petit couteau à lame rétractable dont il voulut planter ou feinta de le vouloir, dans une partie du corps du blond qui bloqua son attaque en lui prenant la main sans la serrer pour ne pas la briser. Un poil énervé, une veine qui ressortait parfaitement sur sa tempe gauche, il releva de son autre main le menton de son agresseur tout en l'approchant plus que dangereusement de lui.

« C'est comme ça que tu remercies celui qui t'as sortit de ce pétrin ? Sale gamin.

- Je ne suis pas un gamin ! Puis personne ne t'a demandé de venir m'aider ! Tout à l'heure tu les as bien laissé m'emmener ici ! S'écria ledit gamin.

- Oh, tu m'avais vu, fit-il en faisant semblant d'être surpris. T'as quoi, 18 ans ? Et tu voulais que je te laisse avec ces sales types ? J'suis pas aussi sans cœur que ça. »

Prit d'un rougissement inexpliqué, le brun détourna le regard malgré le fait qu'il soit excédé par l’attitude de son vis-à-vis à son égard.

« J'en ai dix-neuf ! Peut-être pas autant, mais quand même assez pour les avoir laissé aller jusque là. »

Shizuo se demandait sérieusement ce qu'il foutait là, à la place d'être tranquillement chez lui à se la couler douce. Il n'avait aucune raison de rester plus longtemps ici avec ce gosse qui lui cherchait des noises. En effet, il aurait dû passer son chemin et faire comme s'il n'avait rien vu, peu importe ce qu'aurait pu penser le gamin de ça. Il avait si peu d'humanité, et alors ? Bon, c'est pas tellement ça, mais il a tendance à toujours regretté les choix qu'il fait lorsqu'il s'agit d'aider quelqu'un n'importe les circonstances.
En parlant de circonstances, quoique cela n'avait rien à voir mais..

« C'est sûr que pour un gamin, t'as un beau corps quand même, avoua Shizuo sans gêne. »

Le gamin dont il était question ne comprit pas immédiatement à quoi il faisait référence pour pouvoir avancer une telle chose, cela dit, ça ne prit pas longtemps avant que son visage ne prenne une teinte pourpre, rappelant la couleur de ses yeux en atténué. Effectivement, le plus âgé avait une très belle vue de son physique ; les hommes lui avaient pratiquement déchiré tout le pantalon qui se retrouvait en lambeaux, en plus de ne plus avoir de haut depuis un moment, l'eau de la pluie ruisselant sur son torse imberbe et clair. De plus, son pantalon était ouvert et légèrement abaissé, laissant une belle vue de son boxer sombre. Pouvait-il se sentir plus gêné qu'au moment présent ?

« Arrête de regarder, vieux pervers !

- V-vieux.. pervers ? Questionna Shizuo en arborant un faux sourire pour le garder calme, tandis que son sourcil n'arrivait pas à rester calme lui. Le relâchant, il lui attrapa cette fois les pans de sa veste pour le remettre correctement sur son propriétaire. Couvre-toi au mieux de dire des âneries pareilles. Tu ferais mieux de rentrer chez toi, il se fait tard. »

Ce n'était peut-être qu'une impression, mais le petit songea un instant que Shizuo pourrait bien être inquiet pour lui, même s'il s'en cachait. Il baissa la tête en resserrant son manteau sur lui.

« Je.. ne peux pas rentrer chez moi, avoua-t-il d'une petite voix.

- Quoi ? Qu'est-ce que tu racontes ? Me dis pas que t'as fugué sinon je t'en colle une.

- D'où veux-tu que je fugue ?! Protesta le gamin en se redressant face au géant.

- Quoi, tu n'as pas de maison ? Comprit-il en haussant un sourcil. »

Le petit détourna la tête en fronçant les sourcils. Le vieil homme - puisqu'il le considérait comme un gamin, lui serait un vieux ! - ne semblait pas plus que ça intéressé par son cas, ce qui l'énervait plus qu'il ne l'avouerait.

« Tu n'as qu'à venir chez moi dans ce cas.

- Hein ? » Fit le gamin en redonnant son attention à l'homme qui lui faisait face. Etait-il sérieux ? Il en avait l'air en tout cas. Il ne s'était vraiment pas attendu à ce qu'il lui fasse cette proposition, il aurait plutôt pensé qu'il lui aurait fait signe en lui disant de prendre soin de lui et de garder courage pour continuer à vivre et de s'en aller comme s'ils ne s'étaient jamais rencontré. De toute évidence, il en était tout autrement. Quel revirement de situation !

« Je t'ai dis de venir chez moi. Tu ne veux pas ? Ca t'aurait permit d'avoir un toit et de quoi manger, mais c'est toi qui voit. Ce n'est pas moi qui vait t'obliger à faire quoique ce soit. Mais bon décide-toi vite, j'ai pas toute la nuit. Dit-il en passant une main dans sa chevelure blonde en soupirant.

- Euh je.. Je peux vraiment ? S'autorisa-t-il à demander par précaution, en serrant le bas de sa veste dans ses petites mains.

- Bah, puisque je te le dis.

- A-Alors je.. veux bien.. Accepta-t-il en regardant le sol, les joues roses. Eh ! S'écria-t-il en se sentant soulever du sol avant d'être déposé sur une forte et large épaule. Qu'est-ce que tu fais ?

- Je ne compte pas laisser le peu de gens qu'il y a encore dehors te voir dans cette tenue, alors reste tranquille tu veux ? On est pas loin de chez moi, t'en fais pas. »

Mêmes avec quelques protestations de sa part, Shizuo n'en tint absolument pas compte et quitta la salle ainsi que le pauvre bâtiment délabré. La pluie s'était arrêtée à son plus grand bonheur, même si les routes étaient mouillées en plus de contenir de nombreuses flaques qui le firent grogner chaque fois qu'il mettait un pied dedans par inadvertance. Le petit qui était sur son épaule comme un sac à patate, ne disait plus mot, se contentant d'observer ce qui l'entourait.
Quelques minutes plus tard, ils arrivèrent devant un grand immeuble - enfin grand en largeur - et montèrent les quelques escaliers pour se rendre devant la porte de l'appartement du blond. Il sortit une clé de sa poche et l'enserra dans la serrure et ouvrit la porte. Lorsqu'elle se referma derrière eux, il déposa le gamin au sol qui l'en remercia, se frottant le ventre par la même occasion.

« Fais comme chez toi. L'invita-t-il en retirant sa veste avant de la jeter sur son canapé blanc, puis disparut dans une autre pièce. »

L'appartement de Shizuo n'était pas petit, il contenait tout ce dont il avait besoin ; c'est-à-dire une cuisine ouverte sur le salon qui servait aussi de salle-à-manger, puis d'une chambre à coucher, et enfin la salle de bain. Vivant seul, il n'avait pas besoin de d'avantage. Cela lui convenait parfaitement, et serait même trop grand.
Le salon est bien espacé et contient un canapé trois places blanc dans le coin droit, juste devant une petite table basse en verre, et un peu plus loin devant une petite télévision sur un meuble noir où est disposé un lecteur dvd et plusieurs dvds justement à côté. Les murs blancs et le parquet clair donnait une impression de solitude mais en même temps de simplicité bienveillante. Cela correspondait parfaitement à l'image du barman tout compte fait.
La cuisine sur le côté gauche, ouverte sur le reste de l'appartement, contenait une table en bois clair entourée de deux chaises blanches, un réfrigérateur blanc aussi, puis tout le reste qu'une cuisine normale contient.
De toute évidence, la pièce où Shizuo venait de disparaitre devait être sa chambre. Sans nul doute celle-ci était tout en blanc ! Lorsqu'il en ressortit, le petit brun eut le temps de contempler la pièce de là où il se tenait et avait raison : il avait un grand lit deux places avec des dessus blancs, en plus d'une petite table de nuit du même brun clair que le parquet où était déposé un réveil, celui-ci par contre étant gris.

« Au fait, je ne t'ai pas demandé ton nom.

- Orihara Izaya. Toi c'est Shizuo Heiwajima, si je me souviens bien, non ? »

L'Heiwajima acquiesça et le fit visiter le peu qu'il y avait à voir de son appartement. Comme le pensait Izaya, cet endroit était lumineux et exclusivement blanc ! Mais cela n'avait rien de dérangeant. Ils revinrent dans le salon, et Shizuo alla s'installer sur le divan, très vite rejoint du plus jeune.

« Tu fais des cauchemars la nuit ?

- Non, pourquoi cette question ? Demanda Izaya, surpris.

- Ok alors tu dormiras sur le canapé. T'as de la chance, il est confortable. Lui répondit-il sans un sourire.

- Ce n'est pas comme si je souhaitais dormir avec toi ! Se retena de dire le brun. »

Ils restèrent quelques instants à parler de tout et de rien. Du boulot de Shizuo, enfin je devrais plutôt dire des boulots. De son âge puisqu'il était appelé vieillard à même pas vingt cinq ans. Tout ça pour finir par déguster ensemble un superbe repas instantané parce que Shizuo n'avait pas fait les courses et qu'il était trop tard pour cela maintenant. Quand ils eurent terminés et qu'ils avaient débarrassés ce qu'ils avaient dérangé, Shizuo apporta une couverture et un coussin tout moelleux à Izaya pour dormir sur le sofa.

« Bonne nuit gamin.

- Bonne nuit vieux pervers ! Lui répondit-il du tac-au-tac. »

Izaya pourrait jurer avoir aperçu un sourire sur les lèvres du blond avant qu'il ne ferme la porte de sa chambre ! Mais quelle importance vraiment..
Juste avant de se coucher lui aussi comme allait le faire le blond, Orihara se changea avec les vêtements que lui avait prêté ce même blond. Les siennes étant trop grandes pour lui, il lui avait prêtés les vêtements de son jeune frère qui ne venait que très rarement chez lui.
Heureusement qu'il n'avait pas de blessures. En fait, il faudrait qu'il pense à remercier Shizuo comme il se devait. Déjà qu'il l'avait sauvé de cette bande de voyous, et maintenant il l'hébergeait. Ce n'était pas rien ! Il devra penser à refaire son jugement sur lui.
Tout en pensant à cela, il se laissa glisser dans les bras de Morphée quelques secondes seulement après s'être faufilé dans ses draps qui n'étaient pas vraiment siens..
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MessageSujet: Re: Laisse moi te dire merci | Yaoi, Shizaya. ♥ Laisse moi te dire merci | Yaoi, Shizaya. ♥ Icon_minitimeMer 6 Fév - 23:30

Laisse moi te dire merci | Yaoi, Shizaya. ♥ Chaper10

Les habitants de Tokyo n'allaient pas tarder à se lever et se préparer à passer pour certains une bonne heure dans nu train pour se rendre à leur boulot. Dans tous les cas, la journée ne s'annonçait pas trop mal, meilleur que la précédente côté météo. Les nuages avaient délaissés le ciel et le soleil commençait à pointer le bout de son nez. Les premières lueurs du jour entrèrent dans l'appartement d'Heiwajima, la fenêtre était pile en face de son lit, au centre du mur, et pouvait donc réveiller plus doucement les deux dormeurs que le ferait un réveil normal. Malgré le fait que l'hiver soit là, soit bien présent en effet, le moment où le soleil se levait coïncidait parfaitement avec l'heure à laquelle Shizuo devait se lever pour avoir le temps de se préparer avant d'aller au travail.

Du coup, lorsqu'un rayon de soleil alla caresser le visage du blond, il émergea de son sommeil qu'il avait trouvé réparateur, comme toujours. Il se redressa dans son lit et s'étira un coup en baillant, puis son regard se porta sur la chose inconnue à ses côtés. Il en avait presque oublié son existence, mais pourtant ses lèvres s'étirèrent pour former un gentil sourire tandis que sa main se posa sur la tête de l'endormi. Le grand retira les mèches qui cachaient son visage et passa un doigt sur sa joue avant de la tirer doucement pour voir la réaction : le petit grogna sans se réveiller. Shizuo sourit, amusé, avant de continuer en lui ébouriffant d'avantage les cheveux, alors à force, le gamin sortit de son sommeil également. Il papillonna des paupières un instant pour habituer ses yeux à la lumière, les frotta un peu pour y chasser l'humidité et se redressa également. Les prunelles rougeâtres se posèrent sur l'homme qui était à côté de lui et qui lui souriait, et lui il trouva ça étrange pour deux raisons : pourquoi Heiwajima lui souriait-il comme ça, et pourquoi est-ce qu'il le trouvait à côté de lui à son réveil ?

« Enfin réveillé gamin ?

- Hn.. Tu pourrais dire bonjour au moins.. Répondit-il d'une voix endormis. »

Le blond s'approcha d'Izaya et lui déposa un baiser sur la joue et se recula en souriant.

« Bonjour ! Bien dormis ? »

Bon.. Là, il pouvait toujours attendre pour avoir une réponse. Izaya était devenu aussi rouge que ses yeux qui eux étaient écarquillés sous la surprise. Il ne comprenait pas le comportement étrange de son hébergeur, et encore moins la raison pour laquelle il se trouvait... Dans le lit de ce même homme ! Il s'était pourtant endormi sur le canapé, alors que maintenant il se retrouvait dans le lit du blond qui le regardait en gloussant derrière sa main. Soudainement, le plus jeune se mit debout, toujours les joues rouges et toisa son aîné.

« Arrête de te moquer de moi ! S'écria-t-il. Pourquoi t'as fait ça ?!

- Mais c'est toi qui m'a demandé de te dire bonjour.. Resta-t-il parfaitement calme.

- Quoi ? Mais pas de cette façon ! S'énerva le brun.

- Tu aurais préféré sur la bouche ? Dit-il en posant un doigt sur ses lèvres.

- N'importe quoi ! Puis comment est-ce que je suis arrivé dans ton lit ?! »

Shizuo sembla surpris qu'il ne s'en souvienne pas. C'est là qu'il prit peur en se demandant s'il n'avait pas, par le plus grand des hasards, fais des choses avec Shizuo sans en avoir conscience. Non, si c'était le cas, même s'il ne s'en souvenait pas, son corps lui s'en souviendrait puisque ça aurait été sa première fois. Il sait que la première fois, que tu sois une fille ou un garçon et que tu le fais avec un garçon, ça fait obligatoirement mal. Pendant qu'il méditait sur la question, Shizuo s'était levé, et était maintenant derrière lui. Il lui attrapa un bras et le fit se retourner puis lui prit le menton pour qu'il le regarde bien droit dans les yeux alors qu'un sourire taquin se dessinait sur ses lèvres.

« Oh, tu ne t'en souviens pas ? C'est vraiment dommage.. Tu étais pourtant si mignon cette nuit.. Taquina-t-il. »

Dire qu'il avait reprit un teint normal, le revoilà tout rouge, de la tête aux pieds. Pour lui, Shizuo n'était rien d'autre qu'un vieux pervers ! Et il avait bien raison, même s'il n'était pas vieux..
Le géant le relâcha en riant un peu, ce qui eu le don d'énerver le petit qui se laissa tomber sur le lit pour s'asseoir.

« Tu es venu me voir en pleine nuit en disant que tu avais trop peur pour dormir tout seul, alors je t'ai laissé dormir avec moi. Tu m'avais pourtant dit que tu ne faisais pas de cauchemars la nuit. Avoua Shizuo. »

Izaya pencha la tête sur le côté en se demandant si c'était possible. En soupirant, il se dit qu'en effet, il était fort probable qu'il est fait ça sans le savoir. C'était assez gênant, parce que maintenant le blond devait se dire qu'il n'était vraiment qu'un gamin et ça ne lui faisait pas du tout plaisir. Il était adulte lui aussi ! C'était seulement que.. qu'il avait ses propres problèmes.
Une main passante dans ses cheveux le fit revenir à la réalité, mais il ne comprit pas ce geste tout de suite, il eut besoin de l'aide du grand pour ça.

« Ca ne m'embête pas que tu dormes avec moi tu sais. Je ne t'avais pas demandé ça hier soir pour rien. Ça arrive, même aux adultes. Lui expliqua Shizuo avant de sortir de la pièce pour rejoindre la salle de bain. »

Le brun l'observa sortir, très surpris de ses paroles. Il ne savait pas comment le prendre, et s'il pouvait s'en réjouir. Finalement, il ne pensait pas de lui qu'il était un gamin, du moins pas cette fois. Mais l'idée qu'il disait ça pour lui-même lui traversa l'esprit, cependant il ne voulait pas en savoir plus, de peur d'irriter Shizuo. Il en faisait vraiment beaucoup pour lui, alors que lui, il n'avait rien demandé. Izaya devait trouver un moyen de remercier cet homme !

Enfin, il se leva à son tour et quitta la salle, entendit l'eau couler depuis le couloir, comprenant que le maitre des lieux prenait sa douche, et il se rendit au salon en baillant. Lui aussi devrait prendre une douche, comme Shizuo lui avait dit de faire comme chez lui, Izaya pensait qu'il pourrait, lorsque Shizuo en aurait terminé bien sûr. Il ne comptait pas prendre une douche à deux, ça faisait beaucoup trop.. érotique. Le brun se demanda s'il n'était pas atteint de la perversité de son hébergeur alors qu'il toussotait en espérant reprendre une teinte normal de peau. Donc, il alla s'asseoir sur le divan, et se mit à regarder dans le vide.

Quelques minutes après, Shizuo refit son apparition, cette fois dans le salon, et habillé pour sortir. Il portait un sweat-shirt beige et un pantalon bleu marine ainsi que des baskets noires. Aujourd'hui, il ne mit pas ses lunettes. Il prit une télécommande et alluma la télévision avec, directement sur la chaine météorologique. Pas de neige, ni de pluie, mais Shizuo ne faisait plus confiance à cette chaine, vu ce qu'il s'était passé la veille. Il regarda la télévision un instant en croisant les bras contre son torse, puis tourna son attention vers Izaya qui lui semblait tout triste.

« Hey, qu'est-ce qui ne va pas ? Demanda-t-il à Izaya qui releva la tête pour le regarder.

- Huh ? Rien, tout va bien.

- Hn, si tu le dis. Metta-t-il fin au petit échange. »

Il gagna la cuisine, ouvrit le réfrigérateur et en sortit une brique de lait qu'il porta à sa bouche et en prit quelques gorgées directement à la bouteille. Le blondinet jeta un coup d’œil vers le sofa, le gamin regardait la télé, et avait même changé de chaine. Il haussa les épaules, après tout, il lui avait dit de faire comme chez lui. Ensuite, il reposa la brique, et observa la montre attaché à son poignet : elle indiquait huit heures vingt deux. Il avait encore du temps devant lui, mais il ne comptait pas prendre trop de temps au risque d'arriver en retard au final. Il rejoignit Izaya dans le salon en même temps de passer une main dans ses cheveux blonds.

« Je suis désolé, mais tu vas devoir rester ici aujourd'hui. Je ne rentre pas trop tard, alors il te faudra t'occuper comme un grand ici. Je ferais un double de mes clefs quand je pourrais.

- Hein ? S'étonna le petit.

- Quoi, j'ai dis quelque chose d'étrange ?

- N-non, il secoua la tête et la baissa avec quelques rougeurs aux joues. Je trouverais quoi faire.

- Hn, bon. Je ferais des courses en revenant, pour le déjeuner contente toi de ce que j'ai. »

Izaya acquiesça, et le regarda s'en aller, la porte qui se fermer derrière lui, puis silence total. Il allait s'ennuyer, mais au moins il était en sécurité ici.
Franchement, il ne penserait pas qu'il irait jusqu'à lui faire un double de clef, juste pour lui. C'est qu'il était vraiment sérieux en disant qu'il pouvait emménager ici, et ça, ça rendait Izaya vraiment heureux. Il attendit quelques instants pour être sûr que le blond était bien parti, puis il se mit à hurler de joie en sautillant un peu partout et en riant. Après s'être calmé, il alla prendre des vêtements propres dans ceux du frère de Shizuo, puisqu'il le lui avait permis, puis il se dirigea vers la salle de bain et s'y enferma.
Le brun retira les habits qu'il portait, et se regarda dans le miroir en soupirant de soulagement. Il avait eu de la chance, il n'avait pas de cicatrices, juste quelques bleus sur les bras et le dos, puis également sur les jambes. Il entra dans le bac à douche, et se lava. Cela faisait un moment qu'il ne s'était pas douché, comme il errait dans les rues, vu qu'il était sans logement. Ceci lui fit le plus grand bien, il se sentit reposer, comme il ne l'avait pas été depuis longtemps.

Puis à la fin, il se regarda des DVDs toute la journée, prit comme déjeuner un repas instantané, et se remit devant la télé en attendant le retour de Shizuo. Ce dernier revenu vers dix neuf heures trente. Lorsqu'il ouvrit la porte, il fut accueillit comme il fallait : Izaya lui sauta littéralement dessus, mais le blond tenu bon et ne fit que faire un pas en arrière en se le recevant. Il lui tapota la tête en soupirant un peu même s'il se sentait heureux quelque part d'être accueilli ainsi.

« Bienvenue à la maison !

- Hn, je suis rentré. Tu ne t'es pas trop ennuyé ? »

En reprenant pieds sur terre, Izaya lui sourit en secouant la tête. Il se recula et retourna s'asseoir sur le canapé en trottinant l'air joyeux. Le blond en sourit, songeant qu'il valait mieux ça à ce qu'il lui fasse une dépression. Mais passons. Il retira ses chaussures qu'il laissa dans l'entré, puis alla ranger ce qu'il avait acheté dans la cuisine. Il refit surface dans le salon avec une boite blanche décorée de trait rose dans la main, puis alla s'asseoir près du gamin. Il posa le paquet sur la table basse et sortit un paquet de cigarette de sa poche et en piocha une dedans.

« Je sais pas si t'aimes les macarons, mais comme on m'en a donné, je les ai ramené. Alors fais-toi plaisir. »

Tandis que Shizuo se releva pour aller prendre quelque chose dans la cuisine, le gamin ouvrit la boite et contempla son intérieur : il ne savait pas lequel prendre. Puis il en prit au hasard, pistache avec de la vanille. Encore heureux qu'il aimait bien les deux ! Il jeta un coup d’œil vers la cuisine, et une idée très étrange lui vint tout à coup. Il attendit que le blond revienne s'installer sur le sofa, ce qu'il fit après avoir prit un cendrier dans la cuisine et l'avoir posé sur la table, à côté de la boite à macarons. Heiwajima allait pour allumer sa cigarette avec son briquet, mais quelque chose l'en empêcha, indirectement cela étant dit. Ses billes couleur chocolat se tournèrent vers Izaya, qui lui avait les yeux fermés, la tête relevée vers Shizuo avec un macaron entre les lèvres. C'était une invitation silencieuse à déguster ce macaron avec lui.
Le plus vieux fut tellement surpris que sa clope s'échappa d'entre ses lèvres pour atteindre le sol : heureusement qu'elle n'était pas encore allumée. Il était vraiment prit au dépourvu là.. Alors il prit quelques secondes à hésiter, puis finalement, il accepta l'invitation et se pencha vers le brun, ouvra sa bouche et hop : il attrapa le macaron aussi entre ses lèvres. Izaya et lui étaient vraiment très proches l'un de l'autre, tellement qu'ils sentaient le souffle de l'autre, et leurs lèvres se touchaient. Seulement l'un d'entre eux rougissait de ce contact, et c'était évidemment le plus jeune des deux.
Puis d'un coup, Shizuo croqua un morceau et le mangea en se retournant face à la télévision où un film se terminait, laissant un Izaya au bord de l'apothéose de l'écarlate. Celui-ci baissa la tête pour que l'autre n'y voit rien, mais c'était trop tard, il en avait déjà assez vu, et il trouvait ça amusant et intéressant.

Sérieusement ? Izaya pensait que le blond l'aurait ignoré ou mieux lui aurait asséné une réplique cinglante à laquelle il aurait pourtant répondu avec ferveur. Alors là, il se sentait gêné au possible, mais.. il se sentait bien aussi. Il en aurait même voulu plus, hélas il ne pouvait pas, et ne voulait pas autant qu'il le voulait.. En gros il s'emmêlait tout seul dans sa tête.

Le silence régna entre les deux un bon moment, puis se fut Shizuo qui le rompit :

« Tu sais, dit-il en tirant une bouffée de sa clope, si tu voulais m'embrasser, fallait le dire tout de suite.

- Q-Quoi ? Mais ce n'est pas ce qu- »

Il ne put finir sa phrase, coupé par des lèvres qui se plaquèrent sur les siennes. De suite, il sentit le goût des cigarettes, mais étrangement ça ne le dérangeait pas tant que ça. En tout cas, il avait gardé sa couleur préféré pendant longtemps sur son visage. Le blond ne fit que presser ses lèvres contre les siennes quelques secondes avant de se retirer, mais c'en était peut-être déjà trop.

« Satisfait ? Demanda-t-il en reprenant sa cigarette en bouche.

- T'es vraiment qu'un vieux pervers ! S'écria Izaya, vraiment pas content, tout en l'étant.

- Eh, du calme. Je pensais que c'était ce que je.. euh ce que tu voulais. Ne va pas m'en vouloir pour ça. »

Ensuite il partit faire à manger. Izaya resta sur le canapé à le regarder faire de là où il était. Il s'autorisa à passer ses doigts sur ses lèvres en rougissant. Cet abruti de blond lui avait prit son premier baiser ! Mais.. il ne lui en voulait pas autant qu'il le laissait penser.

Puis vint l'heure du repas. Contrairement à ce que pensait Izaya, c'était plutôt bon. Shizuo se débrouillait en cuisine, il vivait seul depuis longtemps après tout. Puis il s'était forcé à apprendre quelques trucs pour les moments où son frère venait chez lui.

La journée était à son terme, et elle s'était déroulée plutôt tranquillement finalement. Les deux zigotos allèrent se coucher après s'être changé et brosser les dents. Bien sûr, Izaya rouspéta un peu alors qu'il devait se mettre dans le même lit que Shizuo pour éviter le même incident de la nuit passée. Au bout d'un moment il accepta et ils se couchèrent. Cependant sa voix retentit brutalement dans la pièce quelques secondes seulement après parce qu'un certain blond l'avait prit dans ses bras. D'après lui, c'était pour lui éviter des mauvais rêves, alors encore une fois, le brun se laissa aller contre le torse chaud, même s'il se sentait fortement gêné. Quelques minutes après, Shizuo dormait déjà, ce qui n'était pas le cas du petit. Il savait que l'autre dormait déjà, mais il parla tout de même.

« Tu sais Shizuo, je voulais te dire que je.. Euhm.. Comment dire.. je voulais te dire que j'étais.. Oh, non rien finalement.. »

Mais ce que Izaya ne savait pas, c'était que Shizuo ne dormait pas encore totalement, alors il entendit parfaitement ce qu'il avait dit, et en sourit en s'endormant pour de bon. Ce n'était peut-être pas une si mauvaise chose que le gamin soit venu habiter ici. Il y mettait de l'animation, alors le grand se sentait moins seul dans ce grand appartement tout fait de blanc. Donc dans un sens, lui aussi devrait remercier Izaya d'être là, avec lui.
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