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Halloween, nice to meet you ~

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AuteurMessage
Halloween Féminin Messages : 87
Date de naissance : 29/10/1997
Date d'inscription : 04/01/2013
Age : 26
Localisation : Not really far away...

Refugee Card
Nom: Halloween
Race: Shinigami Suprême
Pouvoir: Réveiller et manipuler un mort
Halloween
Shinigami
MessageSujet: Halloween, nice to meet you ~ Halloween, nice to meet you ~ Icon_minitimeMer 23 Jan - 22:02



Je suis un Shinigami.




Halloween, nice to meet you ~ 971268avatarhalloween3
Hatsune Miku (Vocaloid)

Fiche d'identité


Nom : Halloween ne se souvient malheureusement pas de son nom de famille, je crois qu’elle n’en a jamais eu en fait.
Prénom : Halloween ~ Oui, comme la fête, mais c’est la fête qui se nomme comme elle et non l’inverse ! –approuvez ou j’vous mords-
Surnom : Mr. Pumpkin a l’habitude de l’appeler « brute », « gamine insolente », « espèce de sadique » mais il n’y a que lui qui peut ! ♥ Certains peuvent la surnommer « Hallo », aussi.
Age : En fait, elle aura cette année 1301 ans pour être exacte… Dîtes qu’elle est vieille et elle va vous massacrer. Elle en fait 19 d’apparence.
Sexe: C’est une femme ~ Du moins, je crois.
Date de naissance : Le 31 octobre OUI IL Y A LONGTEMPS.
Orientation sexuelle : Bi, mais à tendance hétéro.
Pouvoir : Hallo’ aurait aimé appeler son pouvoir « Trick or Treat ? » mais malheureusement, on dira plutôt que c’est… Ah, non, je ne trouve pas de nom, on garde ça !
Description du pouvoir : Alors, alors… Décrire son pouvoir ne va pas être aisé. En premier lieu, Halloween doit regarder la personne dans les yeux et puis pouf ! dans son esprit apparaît l’image d’un mort que le sujet aurait déjà vu dans le passé. Sans qu’elle explique pourquoi, elle voit tout de suite la relation qu’à le mort avec le sujet. Ensuite, elle n’a qu’à regarder son compagnon Mr. Pumpkin pour le transformer en la personne désirée. La shinigami peut ensuite rejouer la mort de la victime. Elle la contrôle totalement et peut ainsi effrayer ou tuer le sujet. Le mort n’étant plus vivant, essayer de le tuer à nouveau n’a aucun effet sur lui.
Niveau de contrôle : Très bon. Elle a eu plus d’un milier d’années pour le perfectionner.
Risque/Faiblesse : Si la personne n’a jamais vu de morts, Halloween ne peut rien contre elle. De plus, elle ne peut invoquer qu’un mort à la fois et deux maximum par jour. Après, elle risque de tomber dans le coma. Avant, elle se serait juste évanouit mais elle n’est plus toute jeune…
Familier : Son familier est une citrouille, appelé Mister Pumpkin.
Si shinigami suprême, quel péché représentez-vous ? Elle représente l’Envie , avec un grand E. Je précise juste qu’elle est de la première génération de shinigami, elle est la seule à être rester aussi longtemps.
Camp : Ethernity, puisqu’elle est shinigami suprême ~

Physique


Une belle nuit de pleine lune. Vous trainiez dans les couloirs d’Ethernity, le sommeil vous manquant. Malgré la brise plutôt fraiche, vous n’avez pas froid. Au contraire, la sensation rafraichissante dans vos cheveux vous apaise. Ne sachant pas vraiment où aller, vous vous dirigez dans un couloir au hasard, laissant la chance décider de votre destination. Le couloir est long, vous commencez à fatiguer de marcher autant, mais quelque chose vous pousse à continuer. Puis, de la lumière, vous arrivez enfin au bout, le balcon. Il vous offrirait une vue à couper le souffle si votre regard n’avait pas été attiré par autre chose.

Une jeune fille. Elle est de dos, assise sur la rambarde du balcon. Elle se détache du paysage sablée. En fait, elle ne semble pas vraiment réelle, vous vous demandez si votre imagination vous joue des tours. Cette sensation s’empare de vous en instant. La jeune fille semble en effet étrange, mais vous ne savez pas vraiment si dans la beauté de l’instant, vous n’êtes pas tout simplement en train de divaguer. Tout chez elle nourrit ce sentiment.

Tout d’abord, ses cheveux. Tout à fait étonnant, ils abordent une couleur entre le sable et le cuivre. Une nuance des plus inhabituelles, certes, mais pourtant, vous n’auriez pas imaginé d’autre couleur à cette place. Ses cheveux sont relevés en couette de chaque côté de sa tête, pas tout à fait symétriques, comme si elles avaient été faites à la va-vite. Malgré qu’ils soient attachés, il ne manque que deux ou trois dizaines de centimètres pour qu’ils touchent le sol. Vous remarquez que sa chevelure a tendance à s’assombrir ou s’éclaircir sur certaines mèches. Déjà, ses cheveux sont extravagants.

Ensuite, vous êtes soudainement surpris par la couleur de sa peau. Sous la lumière de l’astre lunaire, elle semble être en ivoire, vous savez, ce fin mélange entre argent et blanc. Vous serrez les poings. Vous aimeriez toucher cette peau… Elle semble également avoir la douceur et la froideur du marbre, mais malheureusement vous allez devoir vous contentez de simples suppositions, puisque vous ne pouvez pas décemment aller vérifier. Son corps vous obsède maintenant. La jeune fille que vous observez a une taille fine et bien qu’elle soit de dos, vous imaginez bien une poitrine ferme, ni trop grosse ni trop petite. Ses hanches sont juste parfaites. Son corps vous attire deux fois plus maintenant que vous l’avez contemplé dans son ensemble. Vous faîtes un pas vers elle, mais un bruit vous surprend.

De peur, vous reculez jusqu’à vous fondre dans l’ombre du couloir. Vous apercevez alors ce qui ressemble… A une citrouille, oui, vous ne rêvez pas, vous êtes en train de regarder une citrouille sautiller. Elle est exactement comme celle qu’on fabrique dans notre enfance le jour de la fête d’Halloween. Elle affiche un sourire effrayant, mais en même temps, vous n’avez pas peur. Sa couleur est semblable à celle des cheveux de votre inconnue, pensez-vous. La dite-citrouille interpella alors la jeune fille qui se retourna alors.

Vous oubliez alors pourquoi vous êtes là, tout vous échappe, jusqu’au chemin jusqu’à votre chambre. Seul importe ce visage, son visage. Il ressemble tellement à celui d’une poupée de porcelaine, et cette impression est accentuée par la couleur de sa peau. Ses grands yeux vous rappellent la couleur des petites cerises, celles qui balancent en le rouge passion et la douceur du rose. Ses joues ont pris une teinte légèrement rosées, sûrement dû au froid que vous tentiez d’ignorer depuis que vous êtes arrivé. Et ses lèvres… Ce sont juste une invitation au baiser. Rose perle, légèrement pulpeuses, elles forment une petite moue boudeuse alors que la citrouille annonce qu’il était temps de rentrer avant qu’elle n’attrape du mal.

« Tu as du travail, ce soir. »

Après un soupir ennuyé, vous la voyez se mettre debout sur la rambarde. L’idée qu’elle tombe vous traverse l’esprit mais vous la repoussez vite. Son corps de face est comme vous l’aviez imaginé. Vous la voyez soulever son haut, votre cœur manque quelques battements. Vous distinguez un ventre plat, vous vous dîtes qu’elle doit être du genre à ne pas faire de sport mais pourtant garder un corps mince sans problème. Mais ce qui attire votre regard, c’est le tatouage sur son flanc gauche. Il est immense, et représente une croix religieuse entourée de ronces et de roses. Il est juste magnifique. Elle passe alors la main sur l’encre noire et celle-ci se décolle de sa peau pour suivre le mouvement de son bras. L’encre se transforme ensuite en une faux très grande, d’un noir intense. Seule la lame reflète la lumière de la lune. Sur le manche, vous devinez les mêmes décors qui enserraient la croix. Cette fille était donc une shinigami, mais maintenant que vous y pensez vraiment, elle vous rappelle quelqu’un.

Rapidement, elle sauta devant le légume parlant, vous frôlant très légèrement. Vous n’avez pu vous empêcher de vous coller au mur tout en laissant votre main, pour espérer la toucher. A défaut de toucher sa peau, vos doigts ont pu se rendre compte de la douceur de ses cheveux, qui ont glissés comme de l’eau. Vous la regardez alors partir, le vent frais calmant le feu qui brûlait vos joues. Alors que vous vous apprêtez à partir, elle se retourne une dernière fois, vous lance un regard amusé, joueur. Un sourire étire ses lèvres.

« La prochaine fois, ne reste pas planté là et viens me parler. »

Sa voix était un poil sarcastique, ironique, moqueuse, mais vous êtes ravi de l’avoir entendu. Sur le moment, vous ne savez quoi répondre. Puis elle disparait dans les ténèbres. Vous vous rendez compte alors que vous fantasmiez sur la shinigami suprême de l’Envie, Halloween. En l’espace de deux minutes, vous avez connu fascination pour cette inconnue, surprise par son physique, désir pour son corps entier, honte de vous être fait prendre la main dans le sac, tristesse qu’elle soit déjà partie, et enfin étonné par son identité.

Bref, vous vous sentez plus vivant que jamais.
Quelle étrange jeune fille.

Caractère


Le caractère d’Halloween est, ma foi, l’un des plus complexes à décrire. J’ai donc choisi d’expliquer plusieurs points de sa personnalité, enfin si vous savez ce qui suit vous savez presque tout sur elle. Alors, je commence par ce que j’appellerai le côté « noir », les défauts ou points effrayants, de sa personnalité.

« Pas de problème » murmure-t-elle, alors qu’elle a probablement déjà perdu ses mots. Rolling Girl, Hatsune Miku.

Ah, en voilà une mauvaise manie de notre shinigami. Un de ses premiers défauts est de ne jamais se confier à quiconque. Vous ne saurez jamais si elle va mal, puisqu’elle ne dira rien de spécial, rien qui change aux autres jours. Parce que si elle arrête de sourire, son monde s’écroulera. Du moins, c’est ce qu’elle croit. Il lui est très difficile d’avouer qu’on peut la blesser, qu’elle est vulnérable. La seule fois dans toute sa vie où elle a osé raconter son passé noir, triste, morbide, c’est dans le cimetière d’Ethernity, le jour de l’anniversaire de la mort de ses parents. Et la seule personne présente était son familier, pour vous dire. Seulement, à force de tout garder pour elle, une goutte finit par faire déborder le vase et elle finit souvent par exploser. Ce n’est pas beau à voir. Soit elle s’énervera, soit elle fera un choc émotionnel qui la rendra presque muette pendant des semaines –voir Histoire-. Si un jour elle se confie à vous, sachez que vous lui êtes extrêmement précieux.

« Je souris à la mort. Tout ce rouge sur mon corps… » Je saigne encore, Kyo.

Jouer avec la mort est l’un des passes temps favoris d’Halloween, pourtant lorsqu’elle cause elle-même la mort, rien n’est plus pareil. Car en effet cette jeune fille a commis plusieurs meurtres, dont deux massacres. Cependant, elle n’a aucun souvenir de ces massacres. Son esprit, jugeant ces scènes de sa vie trop violentes, a préféré les oublier, tout simplement. D’ailleurs, la shinigami ne voulait pas forcément tuer ces gens, mais son esprit est fait de la manière suivante : si quelque chose blesse Halloween, Halloween éliminera cette chose, pour ne plus souffrir. Logique, non ? Très peu de personnes sont capables d’arrêter la jeune fille lorsque son inconscient prend le dessus puisqu’elle ne se rappelle même plus qui elle est. Elle ne fait souvent pas la différence entre ennemis et amis. Dans ces moments, la meilleure chose à faire est courir, courir et prier pour qu’elle ne vous rattrape pas.

« Je t’ai perdu. Depuis, je ne m’aime plus. » Je te vends mon âme, Kyo.

Halloween ne s’aime pas. Pire, elle se déteste. Elle hait ceux qui ne tiennent pas leurs promesses, même si elle en fait partie. Depuis que Noël est « morte » dans ses bras Hallo’ ne se fait plus confiance. C’est exactement ça : elle n’a plus confiance en elle-même. Elle serait incapable de vous jurer quelque chose, elle aurait trop peur que d’une façon ou d’une autre, elle ne puisse plus faire ce qu’elle disait. Ça peut paraître idiot pour certains, mais ça la dérange sérieusement. A tel point qu’elle cauchemarde chaque nuit, comme si on lui rappelait toujours qu’elle avait menti, qu’elle n’avait pas tenu sa promesse envers Noël. C’est infernal. Autre chose aussi, vous aurez beau lui dire qu’elle est belle, elle ne vous croira jamais. Comprenez-la, on ne faisait que lui répéter qu’elle était un monstre, inhumaine, une anomalie de la nature. Au fil du temps, elle a fini par l’accepter elle aussi.

« So, don’t mess with me. I’ll shoot you down. » Don’t mess with me, Temposhark.

Ah, c’est vrai. La chercher serait très mauvais pour votre santé. Elle répond souvent aux provocations, c’est qu’elle n’aime pas se laisser marcher sur les pieds la petite. Mr. Pumpkin lui reproche souvent d’ailleurs. En fait, soit elle vous ignorera royalement, ce qu’elle fait quand la citrouille n’est pas dans les parages, soit elle ira tout simplement vous voir pour éclaircir le problème avec vous. Et croyez-moi, elle ne vient pas vous dire qu’elle vous aime… Elle n’hésitera pas à se battre avec vous et faîtes attention, elle est très agile. Bien qu’elle n’aime pas qu’on est pitié d’elle, elle prendra un malin plaisir à vous humilier encore plus en vous épargnant par exemple. Ce ne sera que plus drôle pour elle.

« From the day to the night, we’re watching you. » Himitsu Keitsasu, Hatsune Miku.

Halloween aime son travail de shinigami suprême, c’est pour ça qu’elle l’a gardé depuis tout ce temps. Pourquoi perdre un poste qui lui autorise à espionner les autres et les effrayer, en étant récompenser pour en plus ? C’est vrai que la plupart du temps, elle regarde les personnes autour d’elle et essaye surtout de déterminer ceux qui appartiennent à l’Armée. D’ailleurs, ceux-là, elle les remercie, sans eux elle s’ennuierait beaucoup plus. Une fois qu’elle pense en trouver un, elle le regarde plusieurs jours, elle s’informe sur lui, elle cherche à savoir si son intuition était bonne ou non. Malheureusement, ce n’est pas souvent le cas. Mais si par heureux hasard, il se trouve qu’elle ait raison, alors elle autorisé à tuer cette personne. Et là, c’est le clou du spectacle. Elle va rire, faire revenir les fantômes de son passé pour qu’il ait peur, jusqu’à ce qu’il n’en puisse plus. Puis elle l’achèvera. Avec le sourire. Pas de pitié pour eux ~

Tout ça, c’était les points négatifs de la shinigami. Mais comme tout le monde, elle a aussi de bons côtés. Mais quoi donc ? Eh bien…

« A l’unanimité, ce qu’il y a de mal, je l’ai mis de côté, je serai sage. » Je te vends mon âme, Kyo.

Si vous êtes ami avec elle, ou tout simplement si elle s’intéresse à vous, elle ne vous montrera que ses bons côtés. Elle voudra se montrer gentille, repousser tout ce qui pourrait l’énerver. Bref, elle fera tout pour vous garder avec elle. Ce n’est pas qu’elle est possessive, c’est juste que c’est rare que quelqu’un l’approche, avec sa réputation de shinigami suprême. Si quelqu’un ose, c’est souvent pour la provoquer, or elle voudrait juste qu’on vienne lui parler, avoir des relations avec des personnes. Sensible ? Non, elle a fini par s’habituer à la solitude. Mais de la compagnie est toujours bienvenue, et elle fera tout pour la conserver.

« They look into my eyes, I became invincible. » Don’t mess with me, Temposhark.

Un simple regard. Un regard et vous êtes sous son contrôle. Dans ses moments, lorsqu’elle use de son pouvoir, elle se sent invulnérable. C’est pourquoi elle aime tant l’utiliser. Elle n’est plus la victime mais le chasseur. Ce sentiment de fierté… Elle le ravale souvent. Car oui, son pouvoir peut également servir à faire le bien, pour ceux qu’elle aime, et rien ne lui fait plus plaisir. Pouvoir voir la personne décédée peut être un honneur, lui parler une dernière fois, bien que ce soit Halloween en elle-même qui contrôle le mort, elle aime utiliser son pouvoir à des fins plus heureuses, des fois.

« I’m no angel, I’m just me. » Endlessly, The Cab.

C’est ce qu’elle vous dira tout le temps. « Je ne suis pas un ange, je suis juste moi. » Halloween sait qu’elle a des défauts, elle n’est pas une hypocrite comme on en croise tant de nos jours, qui se mentent à eux-mêmes. La jeune fille connait ses défauts et les acceptent, c’est quelque chose d’essentiel pour elle. Elle a appris à vivre avec, tout simplement. Et si vous commencez à la critiquer, à faire la liste de tous ses défauts pour la blesser, sachez que ça ne sert à rien : elle se contentera de vous regarder comme si vous étiez un ami, vous sourira et vous dira tout simplement de vous regarder vous-même avant de parler, puis vous ignorera royalement. Elle a ses défauts, elle a ses problèmes, elle a un passé triste, elle n’est pas parfaite, mais elle l’assume.

« So live like you’re never living twice. » If Today was your last day, Nickelback.

C’est un point intéressant chez la jeune shinigami. Que vous soyez ami avec elle, que vous la détestiez ou que vous l’aimiez passionnément, vous avez tous remarqué la sensation qui vous submerge lorsqu’elle est proche de vous. Elle vous fait vous sentir vivant. Vivant ? C’est-à-dire ? Eh bien, vous avez vraiment l’impression d’exister avec elle. Ne lui demandez pas comment elle fait, elle l’ignore. Mais par exemple, lorsque vous discutez avec elle, elle ne se contente pas de vous regarder tranquillement. Ses prunelles cherchent des choses dans les vôtres, elle vous voit. Elle vous regarde vraiment. Comme si vous étiez la seule personne importante sur le moment, la seule dont elle ait besoin. Et si par malheur, vous lui parler de votre envie de quitter ce monde, vous vous prendrez une claque inévitable. Elle vous dira que quoiqu’il arrive, il ne faut pas se laisser tomber comme ça. On ne vit pas deux fois. Alors il faut vivre à fond, peu importe les obstacles. C’est ce qu’elle vous apprendra. Vous comprendrez qu’elle a souffert dans la vie, plus que vous, mais qu’elle n’a jamais abandonné. Vous aurez honte de vous. Vous vous reprendrez. Vous aurez envie de vivre. C’est l’effet Halloween.

« You know it’s never too late. Let nothing stay in your way ! » If Today was your last day, Nickelback.

Comprenez, la jeune fille n’aime pas les gens qui abandonnent sans avoir même essayé. Elle dit toujours qu’il n’est jamais trop tard, qu’on a toujours une chance de tout recommencer à zéro. Parfois ça prend du temps, certes, mais on finit par y arriver, selon elle. Il faut juste savoir se battre dans la vie, et ne rien laisser nous arrêter. Au pire, on tombe. Et alors ? Si elle retombe à nouveau, elle se relèvera. Encore, et encore. Parce qu’elle préfère continuer d’échouer mais avoir une chance de réussir, même si elle est presque nulle plutôt que de rester sur un échec. C’est cette combativité qui l’anime, c’est ça que vous admirez chez elle.

Tout ça, c’est Halloween. Vous en voulez plus ? Eh bien allez-y, allez la voir, et bonne chance.

Histoire


Ethernity, Cimetière.

« Arrêter de me shooter dedans, espèce de brute ! »

Halloween leva la tête. Sa citrouille revenait vers elle en sautillant, un peu écrasée par endroit. Tiens, la purée de citrouille ça ne doit pas être mauvais… La shinigami regarda les parties détruites de son compagnon, Mister Pumpkin, revenir à leur état normal, avant de donner à nouveau un coup de pied dans sa pauvre compagnie. Celle-ci alla s’écraser encore une fois contre une tombe, en maudissant la jeune fille. Pourquoi était-elle si méchante aujourd’hui ? D’habitude, elle le frappa mais s’excusait toujours en tirant la langue, ou en faisant une remarque sarcastique du genre « il faut bien que tu serves à quelque chose ». Et pourtant, là, rien. Se reconstituant doucement, la citrouille regarda sa maîtresse. Elle semblait triste, ou du moins nostalgique. Sa frange cachait ses yeux, rendant son visage mélancolique et plongé dans des pensées obscures. Ne sachant pas quoi faire, n’ayant pas l’habitude de voir la jeune fille si désemparée, la citrouille lui proposa de réveiller les morts. Ce jeu l’amuserait peut-être ? Halloween eut un sourire, un sourire des plus tristes.

« Dis, Mister Pumpkin… Pourquoi est-ce que les gens meurent ? »

En voilà une question idiote, surtout de la part d’un être qui est censé recueillir les âmes des défunts. La citrouille revint à petit saut, et sauta sur la pierre tombale. La jeune fille serra ses jambes contre sa poitrine et mit sa tête entre ses genoux. La face de la citrouille d’Halloween prit alors une mine peinée, inquiète.

« Euh, euh… Je suppose que c’est par-parce qu’il faut bien une fin à tou-toute chose ? Finit-il par répondre, en bredouillant quelque peu.

-Mister Pumpkin… Depuis combien de temps es-tu avec moi ?Demanda-t-elle après plusieurs minutes de silence. Sa voix était calme, beaucoup trop calme pour la situation.

-Je dirai… De-depuis que tu es sur Terre. Et encore, on-on était souvent séparé et…

-Je ne t’ai jamais raconté… Ce qu’il s’est passé avant, n’est-ce pas ? » Murmura doucement Halloween en le coupant.

La citrouille fut surprise. Sa maîtresse ne parlait jamais de son passé, son histoire. Il ignorait tout d’elle, mais après tout il n’était qu’un familier. Non, c’était faux. Elle ne l’avait jamais considéré comme un simple familier, qu’on remplace dès que l’on n’en veut plus. Même si elle ne l’avouera jamais, il était plus un ami pour elle. Oui, un ami auquel elle pouvait se confier.

« N-Non, tu ne m’as jamais rien dit. Souffla-t-il, confus.

-Alors, écoute bien, parce que je ne suis pas prête de le dire deux fois. Je suis née il y a bien longtemps, dans un coin perdu dans l’Emptiness. Pour tout te dire, c’était en l’an 700 et quelques, je crois. Oui, je suis une vieillarde. Avoua-t-elle avec un triste sourire. C’était la veille du nouvel an celtique : le premier novembre. Mes parents aimaient beaucoup cette culture et passaient des heures à l’étudier. Aussi, ils me donnèrent le nom d’Halloween, qui signifiait quelque chose en celte, mais ça fait tellement longtemps que ça m’a échappé. Bien entendu, comme n’importe qui, je ne me souviens pas de ma naissance ni de ma plus tendre enfance. En fait, tout ce que je me rappelle c’est que malgré le vide et l’obscurité qui régnaient en maître là où je vivais, j’étais heureuse. Mais pour moi, ma vie a véritablement commencé un 24 décembre. Un jour qui aurait pu être comme les autres, mais qui a changé ma vie. J’avais trois ans, et j’étais enfin grande sœur. La première chose que j’ai vu, dans mes souvenirs les plus lointains, c’est le visage enfantin de celle qui venait de naître, la douce Noël. Oui, je sais, encore un prénom étrange. Que veux-tu ? Mes parents voulaient l’appeler ainsi. Je dois avouer que ça lui allait vraiment bien. Sa peau était incroyablement blanche, pas comme la mienne qui grisâtre, mais un blanc éclatant, pur comme la neige. Je me rappellerai toujours de ses grands yeux. L’un était vert sapin, alors que l’autre abordait une couleur semblable à celle de l’ambre, ma pierre préféré. Cet étonnant mélange… Il n’y avait qu’à elle que ça allait. Je n’aurais imaginé ces couleurs que dans ses yeux, et nulle part ailleurs. Et ses cheveux… Le noir corbeau de ses cheveux était tout simplement sublime. En plus, à l’époque, ce n’était pas encore très répandu, Noël, tu sais. Seuls les chrétiens le fêtaient, et encore. Bref, Noël portait bien son prénom, toute la joie qui émanait d’elle ne pouvait que donner le sourire aux autres.

-Tu ne m’as jamais parlé d’elle… Murmura la citrouille, attentive aux propos de la jeune fille.

-Tu sais très bien que je ne suis pas du genre à raconter ma vie. Je dirai même que d’ordinaire, je ne le fais pas. Je ne veux raconter ça à personne. Personne. Mais tu n’es pas une personne, hein ? Tu es une citrouille. Fit-elle remarquer en riant un peu. Donc je ferai une exception ! Elle reprit alors, après un sourire complice. Donc, ma petite sœur venait de naître. Pour moi, qui la voyais comme un ange descendu des cieux, elle était tout ce qui comptait dès l’instant où j’ai posé les yeux sur elle. Comprends-moi, une telle pureté… J’ai juré de prendre soin d’elle. Je ne voulais pas la laisser seule une seule seconde. Je jouais avec elle, je lui donnais le biberon. Je faisais tout comme ma mère, pour conserver à l’abri cette petite chose fragile. Le monde extérieur était trop brutal pour une enfant aussi innocente qu’elle. J’espérais ne pas être trop obsédée par elle, au point qu’elle ne veuille plus de moi. Mais tu sais… Son premier mot n’a pas été « papa » ou « maman ». C’est mon prénom, que je n’aimais pas, qu’elle a prononcé en premier. Je lui ai appris à marcher, à compter, à écrire. Plus les années passaient, plus nous étions proches. C’était le paradis. Noël était un ange. Elle était mon ange. Elle devenait de plus en plus belle et intelligente. Les autres jeunes shinigamis étaient sûrement jalouses d’elle. Mais je n’en avais rien à faire. C’était ma protégée. Et je la chérirais jusqu’à ma mort. C’était mon serment…

-C’était ? Ça ne l’est plus ?

-Non… La jeune fille regarda ses mains, comme si elle voyait quelque chose qu’elle seule pouvait distinguer. Il y a eu ce jour maudit, et la promesse a été brisée, à jamais. Je me souviens encore… Du sang sur mes mains… De son corps inerte dans la neige froide… Du rouge sur le blanc… La beauté du moment… Le manque de vie… Les rires sadiques autour de moi… Elle prit sa tête dans ses mains. C’est triste, hein ? C’est dans mes bras qu’elle a rendu son dernier souffle, alors que j’avais promis de la protéger. Des gamines voulaient se moquer d’elle et l’ont amené en haut d’une falaise. Pour jouer, elles l’ont poussée un peu. Elle a glissée. Elle a fait une chute mortelle. J’ai tout vu. Lorsqu’elle est tombée, c’est comme si il y avait eu un arrêt sur image. Elle est tombée délicatement, doucement. Mon cœur s’est arrêté de battre, j’ai loupé quelques battements. Son corps a rencontré le sol, sans un bruit, comme si elle tombait sur un simple matelas. Les filles se sont enfuies, avec des rires à la fois fous et satisfaits. J’ai couru jusqu’à son corps. Il a commencé à neiger. C’est d’une ironie… Noël allait mourir dans la neige. Dans son élément. C’était beau, mais en même temps d’une rare tristesse. Ma main alla caresser sa joue, une dernière fois, alors que mes larmes inondaient son visage. C’était bien la première fois que je pleurai. Je n’ai jamais su ce qu’il fallait dire, l’exprimer avec des mots. Que dire à une personne qui meure devant vous ? Les sanglots me tenaient tellement la gorge que j’avais du mal à respirer. J’essayais en vain d’empêcher le sang de couler. Mais c’était trop tard, elle le savait, et moi aussi. Neuf ans, c’était trop jeune pour mourir. Alors, elle se contenta de me sourire, avant de s’endormir pour toujours. C’est vrai. Nous n’avions jamais eu besoin des mots, entre nous. Je suis restée longtemps blottie contre elle, espérant que ce ne soit qu’un mauvais rêve et qu’elle me réveillerait pour me demander de jouer. Malheureusement, je… Je ne rêvais pas…

-Tu… Tu pleures ?! Remarqua la citrouille, en apercevant des gouttes tombées au sol.

-Non, je ne pleure pas… Reprit-elle, la voix étouffée par les sanglots qu’elle tentait en vain de refouler. J’ai rapporté son corps jusqu’à la maison de mes parents. Ils l’ont contemplé sans rien dire, je pense que mon regard vide a dû leur faire comprendre. C’est vrai, je me sentais si vide… Comme si on m’avait arraché une partie de moi-même. J’ai demandé à ce qu’on me laisse l’enterrer. Ils ont accepté. Alors que je quittais la pièce, j’ai senti leurs sanglots dans mon dos. Ils n’avaient pas voulu pleurer devant moi, pour eux ce serait une honte. J’étais celle qui tenait le plus à Noël. Je n’ai pas pleuré devant eux, alors ils ne le feraient pas devant moi. Je les en remercie, d’ailleurs. Je suis allé en haut de la falaise, là où tout s’est terminé. Doucement, j’ai creusé un grand trou, avant de poser son corps dedans. N’importe qui aurait utilisé un don ou autre pour le faire, mais non, il fallait que je le fasse par moi-même. Que je ressente la douleur. Seule la douleur pouvait me stopper, m’empêcher de retourner chercher ses filles et de les frapper jusqu’à ce qu’elles en meurent. Je recouvris alors le corps de ma belle Noël, après avoir caressé ses cheveux une dernière fois. Ensuite, une simple croix avec des fleurs termina sa tombe. Ce n’était pas prestigieux, mais ça venait du cœur et je savais que c’était ça qui lui ferait le plus plaisir. Puis je me suis assise devant la croix et j’ai regardé l’horizon. Combien de temps suis-je restée là, à penser ? Enfin, penser est un grand mot. Je laissais mon esprit divaguer, voyager là où mon corps ne pouvait l’accompagner. J’étais tellement jeune, et déjà si blessée. Je n’avais que douze ans, tu sais. Et j’étais encore en formation pour devenir une shinigami à part entière. Je n’avais même pas encore ma faux, j’attendais encore son apparition. Je réfléchissais à tout et n’importe quoi, en fait. Puis je me souviens m’être levée. Après, j’ai un grand trou.

-Un trou ? C’est-à-dire ?

-Un blanc, quoi. Je ne me souviens pas de ce que j’ai fait. Lorsque j’ai repris mes esprits, j’étais debout en face des filles qui avaient tué ma sœur, ma si innocente sœur. Elles étaient terrifiées. Non, c’était pire que ça. Je ne comprenais pas vraiment ce qu’il se passait. J’ai regardé ma main, je tenais une tête par les cheveux. Une tête ensanglantée, séparée du corps. La vision m’aurait glacée sur place si je n’étais pas si confuse. J’ai doucement lâché la tête. Puis j’ai un nouveau blanc, et après du rouge, du rouge, et du rouge. Pleins de sang sur moi, partout. Il y avait les corps des autres filles, inanimés autour de moi. Sans y apporter plus d’importance, je suis rentrée chez moi et j’ai essuyé le sang de mes vêtements. Mes parents ont décidés qu’il valait mieux que nous allions vivre sur Terre, pour nous changer les idées. Ou pour qu’on ne me retrouve pas… Enfin, qui soupçonnerait une gamine de douze ans qui vient de perdre sa sœur ? Personne, personne ne saurait que c’était moi. Enfin, c’est ce que je pensais. Nous sommes donc descendus sur Terre. Nous arrivâmes dans un petit village reculé. Les gens qui l’habitaient étaient plutôt accueillants et nous n’eurent aucun mal à nous adapter. Je vais avancer un peu, la vie de paysans n’est pas très intéressante. Cinq ans plus tard, je me remettais peu à peu de la mort de Noël, mais je me réveillais souvent en pleine nuit à cause de mes cauchemars. Oui, tu peux compter, ça fait 1290 ans que je cauchemarde chaque nuit. Ça fait beaucoup de nuit, tu sais. Bref, un beau matin, je me suis sentie bizarre au réveil. Une sensation de malaise, je m’en souviens comme si c’était hier. Et brutalement, je me suis tordue de douleur. Mon flanc gauche me brûlait. Je n’avais jamais ressenti une telle douleur. Ça dura une bonne minute, avant que la brûlure ne devienne une douce chaleur, puis ne disparaisse complètement. J’ai respiré lentement, avant de regarder là où j’avais tant souffert. Et là, surprise ! Il y avait tatouage noir immense, du début de ma cuisse au bas de ma poitrine, une croix enserrée de roses et de ronces. C’était très joli, à mes yeux. A la fois la pureté de la croix et l’enchaînement des ronces… Ça me représentait parfaitement. Par contre, je n’avais vraiment aucune idée d’où venait cet étrange tatouage. Ce n’est que plus tard que j’ai appris que c’était ma faux qui venait de naître, et que j’ai réussi à la faire apparaître et à l’utiliser. Crois-moi, c’est super-méga-trop-difficile. Elle insista beaucoup sur la difficulté. Surtout que c’était difficile de s’entraîner dans un village où une personne meurt tous les deux ans. Donc mes parents tuèrent une ou deux personnes, pour que je récolte leurs âmes. Heureusement que j’étais douée, je n’ai pas eu besoin de victimes supplémentaires.

-Mais… C’est interdit de tuer pour ça ! s’exclama Mr. Pumpkin, déconcerté.

-Tu te trompes. Elle eut un léger sourire. On a le droit de tuer trois personnes pour l’éducation d’un shinigami, maximum. Et là, on était parfaitement dans les règles, avec seulement deux. Mais il y a eu un problème, un problème évident. Pour les personnes du village, deux personnes en un mois, c’était une malédiction. Et contre qui on se retourne dans ce genre de cas ? Eh bien, contre les derniers arrivés. Et en plus, on était en pleins dans les chasses aux sorcières un peu partout dans le monde. C’est plus facile d’accuser quelqu’un que l’on ne connait pas plutôt qu’un ami, n’est-ce pas ? Halloween eut un sourire nostalgique. Je connais ce sentiment, mais je ne pardonnerai jamais les villageois… Je dormais encore, ce matin-là. J’ai entendu un grand bruit dans l’entrée, alors je me suis levé aussitôt. Des voix criaient des choses que je ne comprenais pas. C’est alors que ma mère a brusquement jaillit dans ma chambre et m’a fait rentrer dans l’armoire, sans plus d’explication. Elle a posé un verrou sur les deux portes. J’étais coincée à l’intérieure, je n’ignorais ce qu’il se passait. J’ai tapé de toutes mes forces pour qu’elle me laisse sortir, sans obtenir de réponse. Je pensais qu’elle était partie. Puis elle a juste murmuré qu’elle me protégerait, et qu’elle m’aimait. Puis j’ai entendu la porte claquer. Les voix se sont éloignées. Il n’y avait plus un bruit. Tout semblait si vide. Une sensation étrange me prit. La même que celle lorsque j’ai vu Noël tomber de la falaise. Alors, j’ai recommencé à frapper les portes de l’armoire, je grattais le bois, je fis tout pour sortir. Le bout de mes doigts se couvrait de sang. Ca faisait mal, mais je n’y accordais aucune importance. Au bout de dix minutes de lutte, le verrou céda. Je suis tombée au sol, brutalement. Mais aussitôt, je me suis relevée et je suis sortie en courant de chez moi. Dehors aussi, c’était inanimé. Comme figé dans le temps. Mon malaise s’accentua. Alors je me suis rendue à la place principale du village. Et je crois que je n’oublierais jamais l’horreur de la vision de cette scène. Ça me hantera à jamais.

-Qu’est… Qu’est-ce que tu as pu voir de si horrible… Ça ne devait pas être si horrible…

-Comment peux-tu le savoir ? La voix d’Halloween était pleine de haine et de colère froide. Elle regarda la citrouille qui se glaça d’effroi. Jamais elle n’avait eu un tel regard. C’était un regard de tueur. Un de ses regards qui tuent. Elle reprit d’une voix plus calme, mais ce calme était effrayant. Tu es une citrouille, tu n’as pas de parents, tu ne peux pas comprendre. J’entendais leurs cris d’agonie. J’ai vu leur corps léchés par les flammes. J’AI VU MES PROPRES PARENTS BRÛLER SUR UN BÛCHER ! cria-t-elle, les larmes inondant ses joues. Mr. Pumpkin était trop choqué pour dire quoique ce soit. C’était tout simplement abominable ! Comment pouvait-on être aussi cruel ?! Mes parents n’avaient jamais rien fait de mal et ils allaient mourir dans la pire des souffrances ! Pourquoi… Pourquoi ?! J’avais déjà perdu ma sœur et maintenant voilà qu’on me prenait tout ce qui me restait, mon père et ma mère. J’étais tellement choquée par l’horreur du spectacle que je n’ai pas entendu les villageois se tourner vers moi en chuchotant. Je pense qu’ils étaient sûrs que puisque j’étais leur fille, j’étais moi aussi une sorcière. Logique, hein ? Deux gros gars m’ont empoignée. Je me suis débattue de toutes mes forces. Je ne voulais pas mourir ! Je devais venger mes parents d’abord… Ils m’ont solidement attaché sur un poteau. Ils voulaient me brûler vive. Je voyais ma vie défiler devant mes yeux. Je refusais de mourir comme ça. Je me fichais comment, mais il fallait que je trouve un moyen pour me sortir de cette situation. C’est alors que je t’ai aperçu. Enfin, j’ai vu une citrouille toute simple, ce qui n’allait pas m’être très utile… Mais c’était ce qui était le plus proche de moi. J’ai juste prié pour que ce truc m’aide. C’est idiot, hein ? Demander à une citrouille de te sauver. Pourtant, mon vœu s’est exaucé… D’un coup, un visage terrifiant, celui qu’on connait sur les citrouilles d’Halloween de nos jours, s’est creusé dans la chair du fruit. Et il m’a regardé.

-Je me souviens aussi de ce moment… C’est ma naissance. Je me souviens juste t’avoir vu, tu me regardais avec désespoir. Tu sais que tu étais vraiment mignonne ? Les yeux larmoyants, ce n’est pas souvent que je t’ai vu comme ça. Ne put s’empêcher de se moquer Mr. Pumpkin.

-Oh, boucle-là ! Elle fronça les sourcils. Je voulais juste effrayer les villageois. Enfin, surtout celui qui tenait la torche et qui s’approchait dangereusement de moi. C’est alors qu’il s’est passé quelque chose en moi que je n’ai jamais vraiment compris. Si j’avais à le décrire, ce sentiment, je dirai que c’était… Comme une évidence même. J’ai juste regardé cet homme que je ne connaissais pas dans les yeux et il m’est apparu évident qu’il avait perdu sa fille il y a plusieurs années. C’était comme si je le savais depuis le début, alors que ça s’était sûrement passé avant même que mes parents viennent dans ce village. Alors, j’ai regardé la citrouille et sans même le vouloir, elle prit la forme de l’enfant que je voyais dans mon esprit. J’ai regardé la revenante se lever, puis se placer entre l’homme et moi. C’est alors que je l’ai reconnu. Cette petite… Elle faisait partie de celles que j’avais tuées, il y a plusieurs années. Enfin, je pense que c’est moi qui l’ai tué, tu sais que je ne me souviens pas de ce moment-là… Je comprenais enfin la vraie raison de ce bûcher. Cet homme avait tout simplement organisé tout ça pour se venger ! Je me suis mordu la lèvre jusqu’à avoir le goût du sang dans la bouche. Cet enfoiré… Je voulais le faire souffrir… Qu’il souffre… Jusqu’à ce qu’il en meure… Pour le moment, il était juste choqué de voir celle qu’il avait perdu devant lui. Il pleurait. Il s’approcha d’elle pour la prendre dans ses bras. Un sourire sadique s’est dessiné sur mes lèvres. Une vision du bonheur pour le père avant l’horreur la plus totale. Et d’un coup, juste avant qu’elle ne soit dans ses bras, l’enfant murmura « pourquoi… ? » avant tomber au sol, comme si quelqu’un venait de la frapper. Puis tout se passa comme si elle était battue à mort, dans les cris et le sang. Des flashs me revinrent alors, rapidement. C’était moi. C’était moi qui l’avais battue comme ça. Son père revivait sa mort. Je voyais l’effroi dans ses yeux, la douleur. Il finit par tomber sur les fesses, en pleurant. Alors je voulus qu’il souffre encore plus. L’enfant se releva, morte, en sang, et s’approcha de lui. Elle monta sur lui et l’étrangla. Elle serra, serra, serra sous les cris effrayés des autres villageois qui fuyaient en courant. Il finit par mourir tuer par sa propre enfant. Je ris alors, fière de mon travail. L’enfant la lâcha et me détacha, avant de reprendre la forme originelle. Tout s’était passé très vite, et j’étais épuisée.

-C’était la première fois que tu utilisais ton pouvoir, c’est normal que tu aies été fatiguée ! Moi, je ne connais pas la fatigue. Je dois juste avouer que ton pouvoir me fait peur parfois. Dans ses moments, même si je ne suis qu’une citrouille, je n’ai même plus contrôle de moi. Le corps dans lequel tu me transformes bouge uniquement selon tes désirs. Donc en fait, tu fais tout le travail. C’est une expérience étrange, je ne suis que spectateur de la scène, sans pouvoir empêcher mes propres mouvements. Je ne peux rien faire, tu décides de mes moindres faits et gestes. Ce que j’ignore par contre, c’est comment ton pouvoir se passe dans ta tête. C’est vrai, tu vois directement la relation qu’a le mort que tu vois et la personne concernée.

-Je sais, c’est un don étrange… Mais au moins, j’ai pu me venger de cet homme. J’ai laissé les paysans partir, ils ne m’intéressaient plus. Les cadavres de mes parents étaient tellement brûlés qu’on ne les reconnaissait pas. Je n’ai même pas pu les toucher, c’était trop horrible pour une fille de seize ans. Lorsque j’ai repris suffisamment de force pour bouger, après une ou deux heures, il pleuvait à torrent. Au moins, la pluie dissimulait mes larmes. Tu me regardais depuis tout ce temps. Je me suis levée et je suis rentrée chez moi, tu me suivais en sautillant. C’est vrai, tu n’as pas de jambes… C’est en réunissant mes affaires que j’ai trouvé un cadeau, emballé. Je me souvins alors que c’était mon anniversaire. Nous étions le 31 octobre. Cette fois-ci, les larmes n’ont pas quitté mes yeux. Je n’ai pas ouvert le cadeau, mais je l’ai toujours avec moi. Je suis ensuite partie, n’ayant plus rien derrière moi. Tu m’as accompagné, parfois nous discutions de tout et de rien, les autres fois nous nous contentions de marcher en silence. Nous ne faisions rien, tu te souviens ? Chacun pensait de son côté, chacun réfléchissait. Les seuls jours intéressants étaient les 31 octobre de chaque année. Nous avions décidé de semer le chaos à ce moment. Je réveillais un mort chaque année, dans un village, et j’effrayais les habitants. Ça faisait passer le temps, et au moins j’apprenais à contrôler mon pouvoir. Je me souviens que nous avions été tellement surpris, une année !

-Tu parles de la première fête d’Halloween ? Un peu qu’on a été surpris ! D’abord, il y avait des citrouilles partout ! Mon dieu, j’avais des centaines de sosies… Et tous les enfants étaient déguisés ! Je me souviens encore de ta tête quand tu t’es aperçu que les villageois pensaient que tu étais aussi costumée, alors que c’était tes vêtements habituels ! Mr. Pumpkin ricana, avant de se prendre un coup de la jeune fille.

-C’est pas drôle ! « Trick or Treat ? » c’était ma phrase d’abord ! C’était celle que j’utilisais tout le temps avant de faire revenir un mort. D’ailleurs, je l’utilise toujours. Enfin, passons. On a erré comme ça pendant… Je ne sais pas moi, deux bons siècles. Puis les gens ne s’intéressaient plus tellement à ma fête, enfin ça restait un classique pour les enfants mais c’est tout. On a beaucoup voyagé… Tu te souviens d’Alex, le petit garçon sur le marché ? Je l’avais acheté à un vendeur pour lui offrir sa liberté. C’était un démon et il était orphelin. Et plutôt que de partir comme ça… Il m’a suivi. Nous étions maintenant une citrouille, une vieille et un enfant. Sympa, non ? Il me semble que tu ne l’aimais pas tellement.

-Il me shootait dedans, ce gamin puéril et impertinent ! Je ne sais pas comment tu as fait pour autant prendre soin de lui, et surtout pour l’aimer. D’ailleurs, cette histoire a fini bizarrement, non ?

-Il voulait devenir médecin, je suis une shinigami. Il était censé soigner les gens et faire tout pour les guérir alors que je devais recueillir les âmes des défunts. Nous n’étions pas fait pour être ensemble, il le savait et moi aussi. Pourtant, quand il a eu dix-huit, nous n’avons pas pu réfréner notre passion… C’est bête, hein ? C’est vrai qu’il était devenu un beau jeune homme… Elle eut un léger sourire. Mais je ne voulais pas gâcher sa vie. Je lui ai dit que je devais partir. Je n’ai pas pleuré devant lui. Lui non plus. J’ai pleuré ensuite, plusieurs heures plus tard. Tu t’en souviens, j’en suis sûre. Tu n’oublies jamais quand je pleure. Sa main se serra contre son cœur. Ca me déchirait le cœur de devoir le laisser derrière moi, comme ça. Bien sûr, j’avais déjà aimé des hommes avant, mais ça n’avait jamais été fort… Je crois que… Je peux le considérer comme mon premier vrai amour. J’avais peur qu’il ne sache pas quoi faire seul… Il ne l’avait jamais vraiment été. Mais je réalise qu’il s’est bien débrouillé. Elle sourit. Ensuite, qu’est-ce qu’on a fait déjà ?

-Ensuite, on a encore erré comme des paumés. Tu faisais ton boulot, tu entraînais avec tes couteaux –d’ailleurs, tu me fais toujours peur quand tu les sors. Tu testais ton don sur plusieurs personnes, pour t’améliorer. C’est comme ça que tu t’es aperçue que tu ne pouvais rien contre quelqu’un qui n’avait jamais vu de mort, je me trompe ? C’est logique, quand on y pense. On est resté comme ça quoi… Trois cent ans ? Ça fait un bail… Et on aurait continué, si on n’était pas tombé sur les deux gosses là, jumeaux ou je ne sais quoi…

-C’est vrai… Halloween regarda le ciel, pensive. Puis elle fronça les sourcils. C’était Candy et Sebastian… Darkflows je crois. Je me souviens de notre rencontre… Il faisait très sombre cette nuit-là. On marchait en silence, puis une petite fille est arrivée en criant qu’il fallait sauver son grand frère. J’ai couru vers l’endroit qu’elle indiquait pendant que tu tentais de la réconforter. Et là, quel affreux spectacle… Il y avait du sang partout. Et un pauvre garçon était là, allongé. Je l’ai pris avec moi et j’ai tenté de stopper l’hémorragie. J’ai enfin réussit. Je les ai amené tous deux avec moi dans une auberge et la petite fille m’a raconté leur histoire. Elle devait être aussi triste que la mienne… Puis tu es parti avec la petite, pour lui changer les idées. Son frère était réveillé, alors il m’a expliqué qu’il ne servait à rien, qu’ils avaient été chassé des cieux par sa faute. Selon lui, Candy devait le détester. Le haïr même. Elle eut un sourire amusé. Je lui ai mis une claque. Il m’avait regardé tellement surpris que c’en était comique. Je lui ai alors demandé s’il savait pourquoi les grands frères ou grandes sœurs naissaient en premier. Il m’a répondu qu’il ne savait pas. « C’est pour protéger les petites sœurs et petits frères qui viennent après ! » lui avais-je crié, au bord des larmes. Je n’avais pas eu la chance de protéger ma propre sœur. Lui, il l’avait. Qu’il en profite. Je l’ai regardé dans les yeux, il a rougit. J’ai secoué ses cheveux affectueusement, puis je suis partie.

-Pourquoi sommes-nous partis d’ailleurs ? Je t’avais posé la question, mais à l’époque tu n’avais pas voulu me répondre. Ils étaient seuls, comme toi auparavant. Tu aurais pu rester avec eux, comme pour Alex, non ?
-Non. Elle sourit. Ce n’était pas la même chose. Ils n’étaient pas seuls, au contraire, ils étaient tous les deux. De plus, ils étaient en fuite. Une citrouille qui parle et une fille costumée n’auraient pas été très discrètes pour eux. Aussi… Je pense qu’ils devaient apprendre à se faire confiance. Mais ce n’est pas parce que je ne les ai pas accompagnés que je ne les ai pas aidés.

-Tu es d’une bonté… Mr. Pumpkin avait une voix pleine d’ironie. En quoi les as-tu aidé, je te prie ?

-Tu n’étais pas là. A deux jours de marches de l’auberge où ils étaient, je t’ai demandé d’y retourner pour les prévenir d’aller vers le sud. J’avais senti l’odeur d’un groupe d’anges devant, et sachant que les deux petits étaient de la même espèce, j’ai supposé qu’ils les recherchaient. Mon intuition fut bonne, puisque lorsque que je suis arrivé à leur niveau, ils m’ont demandé si je n’avais pas vu deux enfants blonds d’environ dix ans. Je leur ai souri, sans répondre. Ils étaient une bonne dizaine. Ils ont rapidement compris que je savais exactement où ils étaient. Ils ont envisagé de me torturer pour avoir des réponses. Cette nuit-là, je ne me souviens de rien à part d’avoir invoqué un ou deux morts. Lorsque j’ai repris mes esprits, j’étais dans des draps moelleux. Il y avait une main autour de la mienne, et j’ai senti quelqu’un près de moi. Doucement, j’ai ouvert les yeux, puis j’ai caressé la tête de l’homme près de moi. Je n’aurais pas imaginé revoir mon petit Alex dans de telles conditions. Il a bougé, comme un petit chat. Je le trouvais toujours aussi beau… Il s’est réveillé, m’a souri, puis s’est redressé avant de m’expliquer qu’il l’avait trouvé au milieu de cadavres d’an… Je me souviens qu’il n’a pas pu finir sa phrase parce que je l’ai embrassé, pour le faire taire. Il n’y avait plus d’amour entre nous, juste de la passion. Ça a duré toute la nuit… Elle rougit quelque peu, puis se reprit. Il m’a même murmuré que j’étais la seule femme avec qui il l’avait fait –non, il n’a pas fait abstinence, il couchait juste avec des hommes-, que ma peau était la plus belle qu’il n’ait jamais vu, plus belle que toutes les autres. Bref, ça a été une nuit fantastique. Mais le lendemain matin j’ai dû partir pour te chercher, justement... Il m’a dit qu’il était sûr qu’on se reverrait.

-Ah, c’est pour ça que tu ne m’avais pas frappé ce matin-là… Se moqua la citrouille.

-Oh mais tu vas arrêter tes remarques, oui ou non ?! Elle lui donna un coup vertical, la pauvre citrouille s’écrasa sur elle-même en grommelant. J’ai donc dû te chercher pendant plusieurs jours avant d’enfin te mettre la main dessus ! Tu t’étais fait embarquée par des gamins et ils s’amusaient à jouer au ballon avec toi… Tu devrais me remercier de t’avoir tiré de ce coup-là, d’ailleurs ! Ensuite, on est tombé sur cette église. Son regard balaya le paysage, nostalgique. J’étais une des premières shinigamis, c’est pour ça que j’ai été nommé « shinigami suprême ». Depuis, j’ai gardé ma place, après tout, c’est un poste amusant ! J’ai le droit de m’amuser et d’effrayer les perturbateurs de l’église, et en plus on me félicite pour ça ! C’est vrai que j’en ai vu défiler, des shinigamis bizarres. Enfin, je reste depuis la création de l’église la seule « shinigami suprême de l’Envie ». Il parait que je suis connue pour être la seule à être restée aussi longtemps !

-Connue pour tes conneries oui… murmura-t-il à peine, avant de se faire à nouveau frapper. Oui, cette citrouille est masochiste. Elle se reprit un peu. Pourquoi l’envie ?

-Eh bien… Elle hésita à répondre. J’ai toujours jalousé toutes ses filles, qui avaient une peau blanche. Oui, je sais, c’est idiot mais… Quand on t’insulte, on te maltraite pour le seul fait d’avoir une couleur de peau étrange, qui diffère des autres, ça fait mal. J’ai donc… Toujours rêvé des couleurs de peaux des autres filles. Personne n’aime une peau qui a tendance à grisailler, n’est-ce-pas ? Enfin… Si ça n’avait été que ça, je n’aurais pas été choisie pour représenter la jalousie à l’état pur ! Non, il est vrai que j’avais quelque chose de plus… J’enviais toutes ses familles. Dès que je regarde quelqu’un, je sens une flamme s’allumer en moi. Surtout si je les entends se plaindre de leurs parents par exemple. A chaque fois, une voix murmure dans mon esprit de les tuer, de leur faire du mal. Parfois, j’écoute cette voix. Elle me dit qu’ils ont la chance d’avoir des parents en vie, alors que j’étais plus seule que quiconque, et qu’ils n’en voulaient pas. Elle insiste sur l’injustice de la situation. C’est cette voix en moi qui m’a fait avoir ce titre. Bon, fini les questions, j’ai suffisamment racontée ma vie pour aujourd’hui ! Elle sauta de la pierre tombale et se mit à marcher. Il commençait à pleuvoir.

-Attends ! La citrouille sauta elle aussi. J’ai une dernière question !

-Non, fini les questions ! Elle fit un signe de la main, en continuant son chemin.

-Il y a quelques années, tu as eu une réaction étrange lors d’une de tes missions !

-Et ? Halloween s’arrêta, la pluie s’intensifiait, mais aucun des deux n’y prêtait attention.

-Je ne sais pas si c’est important mais… Tu devais aller voir une fille soupçonnée d’appartenir à l’armée. Alors que tu avais trouvé ta cible comme d’habitude, tu t’es stoppé d’un coup, dès que la fille t’a regardé. Tu as fait quelques pas vers elle, puis elle t’a regardé… Elle avait un regard plein de haine. Elle t’a ordonné de dégager. Puis elle est partie. Je me souviens. Tu t’es mise à trembler, puis tu t’es brusquement effondrée au sol. Tu étais consciente, mais j’avais beau t’appeler tu ne répondais pas. Un médecin est arrivé –oui, c’était encore Alex, mais j’étais plutôt content de le voir, pas question de te laisser à quelqu’un en qui je n’ai pas confiance-, il t’a emmené et t’a examiner. Tu avais fait eu un choc émotionnel très important. Tu es restée chez lui plusieurs semaines, sans parler ni rien. Mais maintenant, je m’aperçois que cette fille devait beaucoup ressemblée à ta sœur, je me trompe ? Mais ce n’est pas possible, hein ?

-J’ignore si c’est possible, mais… Elle leva la tête vers le ciel et laissa la pluie tomber sur son visage. C’était bien Noël, la fille que tu as vu. Il n’y a pas de doute possible. Il n’y a qu’elle pour avoir un regard ambre et sapin… Elle eut un sourire triste. J’ignore pourquoi, elle me déteste maintenant. J’étais tellement heureuse de la revoir que ça a été un choc immense qu’elle me rejette comme ça, sans explication. J’ai eu le droit à un blâme, parce que je n’ai pas pu ramener d’informations sur elle. Mais tout cela n’a plus d’importance, pas vrai ? Elle se remit à marcher. La vie continue. Quoiqu’il arrive. Peu importe les blessures, peu importe la douleur. Seuls les lâches s’arrêtent. Moi, je vivrais jusqu’à en crever.

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